Nous sommes heureux de vous présenter la première monographie de Gaël Davrinche. Parce que nous apprécions son travail et la position qu’il occupe dans une histoire de la Peinture, aujourd’hui complexe et chaotique : son approche de la référence et de la reprise comme une nécessité pour pouvoir peindre / dé-peindre. Aussi parce qu’il nous a ouvert son atelier pour une séance de prise de vues qui éclaire sa manière d’affronter les grands formats, son rapport à la matière, aux outils, à l’environnement du peintre. Sa présence dans ce livre est forte, sous l’œil du photographe Pascal Béjean, mais aussi dans l’entretien qu’il nous a accordé sans complaisance.
La part belle est laissée aux œuvres, car la peinture se comprend et s’affirme dans la durée et au fil des séries. Surtout chez Davrinche qui s’est construit avec le temps une écriture personnelle et dérangeante dans laquelle il apparaît et disparaît, croise volontairement les genres et les techniques, la bonne et la mauvaise peinture. Richard Leydier introduit avec justesse et bienveillance cette publication qui vous donnera envie de découvrir à la fois une œuvre mais aussi un artiste.
Art Book Magazine